dimanche, novembre 19, 2006

Plus jamais quoi ?

Dans nos représentations, tout converge pour que nous nous disions que les meilleures périodes à vivre et dont être acteur, ce sont celles d’après-guerre.

Les garder en supprimant les guerres, c’est impossible. C’est comme le désir est attisé par l’interdit, alors on va supprimer tous les interdits comme ça le désir sera toujours puissant, l’interdit étant naïvement compris comme une simple barrière. Ce sont de bonnes intentions, qui visent à perpétuer ce qu’il faut conserver, mais sans y parvenir, forcément. C’est pas questions de pères, comme c’est pas question de refaire des guerres, ce qui revient au même. Mais faudrait quand même se poser la question de la non continuation, de la table rase, de la sanction (dans un sens ou dans l’autre, et au-delà de la victoire ou défaite, par exemple qu’il n’y a pas que des représentations tout à fait) du réel, de l’évènement, ce genre de choses. C’est Palahniuk et Badiou, d’accord, mais bon, c’est Palahniuk et Badiou.


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